L’indispensable prévision de trésorerie
« L’avenir tu n’as pas à le prévoir. Tu as à le permettre. »
Antoine de Saint Exupéry
La prévision de trésorerie c’est maintenant !
Vers un « cash crunch » ?
Récession dans la zone Euro, crise mondiale, volatilité des marchés, etc. jamais autant de menaces ont pesé sur les entreprises. La mise en place de Bâle 3 sonne la fin du crédit abondant et la fin du crédit pas cher. Dorénavant les entreprises devront être prêtes à payer plus cher pour sécuriser leurs financements. Pour les PME/PMI, qui souffrent d’une pénurie de fonds propres c’est souvent la double peine. Quand elles vont voir leur banquier pour obtenir de l’aide, celui-ci leur pose systématiquement toujours la même question : « Que fait l’actionnaire ? ».
Chaque Euro non dépensé est un Euro de gagné ! C’est souvent l’investissement qui trinque. Alors commence la course à la diversification des sources de financement. Chemin semé d’embûches. La crise a eu pour conséquence de voir se créer un grand nombre d’officines proposant à tout va des solutions miracles de financement…Les dirigeants d’entreprises et leurs directeurs financiers ne doivent pas se disperser. Mais au contraire rester factuels. Attention à la déperdition d’énergie sur des micro dossiers de financement. Attention aux bonimenteurs. Attention aux arnaques. Les entreprises doivent rester concentrées sur les fondamentaux : le cash et les marges.
Face aux accusations répétées de vouloir se désengager, d’être frileux, les banquiers expliquent que ce n’est pas de leur faute. Qu’ils continuent de financer l’économie. Mais que la demande de crédit a baissé. Que les entreprises leur soumettent beaucoup moins de projets à financer. Que l’économie est en panne. Qui dit vrai ? Qui dit faux ? Effet de Bâle 3 ou effets de la crise ? Certainement un peu des deux. Ce qui est sûr c’est que la rentabilité des banques qui financent les entreprises dépend aux trois quarts des dépôts. Et que les dépôts baissent. Que selon les banquiers l’épargne des ménages est mal orientée (1 400 Milliards d’euros dorment dans l’assurance vie). Que le gouvernement doit prendre des mesures. Taxer l’assurance vie ? Ou donner la possibilité aux assureurs de prêter ? C’est une tendance de fond. La crise de liquidité (diminution des dépôts) est masquée par la plus faible demande de crédit d’investissement et de trésorerie. On ne s’en rend pas trop compte aujourd’hui. Jusqu’à quand ?
Il résulte de tout ce qui précède un temps plus long à passer pour monter les dossiers, pour gérer les banquiers ; car de plus en plus dans la pratique les banquiers eux-mêmes proposent des solutions de mutualisation des risques ; des club deals. Les banquiers instruisent des dossiers de plus en plus volumineux pour leurs comités d’engagement. Autre question qui revient fréquemment dans la bouche des banquiers : « Avez-vous un business plan à jour ? ».
Une étude réalisée auprès d’un réseau de chefs d’entreprises et de directeurs financiers a permis de déterminer que plus de 40 % des entreprises n’ont pas de business plans à jour. Alors on se tourne vers les vieilles recettes : l’optimisation du BFR. On relance les clients échus. On se déplace. On va les voir. On essaie de comprendre pourquoi ils sont en retard. Mais l’optimisation du BFR a ses limites. La loi LME n’est pas appliquée de manière homogène. Il y a des exceptions. Les grands groupes trouvent tous les prétextes pour ne pas payer. De toute manière la loi LME n’est assortie d’aucune sanction. Alors les comptes clients remontent. La sinistralité, les impayés et les créances douteuses aussi. Tout ceci dans un contexte où à cause de la crise beaucoup d’entreprises ont pas ou peu investi depuis 3 ou 4 ans. Par prudence ou par manque de cash. Il y a un moment où l’on ne peut plus tenir. Des machines tombent en panne. Quand ce n’est pas le système d’information lui-même. Les coûts de maintenance augmentent. Il est difficile de prévoir précisément ces dépenses. Le contexte plaide pour un pilotage plus fin. Et au cœur des outils de pilotage, il y a l’indispensable prévision de trésorerie.
En savoir +
– sur le management de transition
– sur le métier de directeur financier
« L’avenir tu n’as pas à le prévoir. Tu as à le permettre. »
Antoine de Saint Exupéry
La prévision de trésorerie c’est maintenant !
Vers un « cash crunch » ?
Récession dans la zone Euro, crise mondiale, volatilité des marchés, etc. jamais autant de menaces ont pesé sur les entreprises. La mise en place de Bâle 3 sonne la fin du crédit abondant et la fin du crédit pas cher. Dorénavant les entreprises devront être prêtes à payer plus cher pour sécuriser leurs financements. Pour les PME/PMI, qui souffrent d’une pénurie de fonds propres c’est souvent la double peine. Quand elles vont voir leur banquier pour obtenir de l’aide, celui-ci leur pose systématiquement toujours la même question : « Que fait l’actionnaire ? ».
Chaque Euro non dépensé est un Euro de gagné ! C’est souvent l’investissement qui trinque. Alors commence la course à la diversification des sources de financement. Chemin semé d’embûches. La crise a eu pour conséquence de voir se créer un grand nombre d’officines proposant à tout va des solutions miracles de financement…Les dirigeants d’entreprises et leurs directeurs financiers ne doivent pas se disperser. Mais au contraire rester factuels. Attention à la déperdition d’énergie sur des micro dossiers de financement. Attention aux bonimenteurs. Attention aux arnaques. Les entreprises doivent rester concentrées sur les fondamentaux : le cash et les marges.
Face aux accusations répétées de vouloir se désengager, d’être frileux, les banquiers expliquent que ce n’est pas de leur faute. Qu’ils continuent de financer l’économie. Mais que la demande de crédit a baissé. Que les entreprises leur soumettent beaucoup moins de projets à financer. Que l’économie est en panne. Qui dit vrai ? Qui dit faux ? Effet de Bâle 3 ou effets de la crise ? Certainement un peu des deux. Ce qui est sûr c’est que la rentabilité des banques qui financent les entreprises dépend aux trois quarts des dépôts. Et que les dépôts baissent. Que selon les banquiers l’épargne des ménages est mal orientée (1 400 Milliards d’euros dorment dans l’assurance vie). Que le gouvernement doit prendre des mesures. Taxer l’assurance vie ? Ou donner la possibilité aux assureurs de prêter ? C’est une tendance de fond. La crise de liquidité (diminution des dépôts) est masquée par la plus faible demande de crédit d’investissement et de trésorerie. On ne s’en rend pas trop compte aujourd’hui. Jusqu’à quand ?
Il résulte de tout ce qui précède un temps plus long à passer pour monter les dossiers, pour gérer les banquiers ; car de plus en plus dans la pratique les banquiers eux-mêmes proposent des solutions de mutualisation des risques ; des club deals. Les banquiers instruisent des dossiers de plus en plus volumineux pour leurs comités d’engagement. Autre question qui revient fréquemment dans la bouche des banquiers : « Avez-vous un business plan à jour ? ».
Une étude réalisée auprès d’un réseau de chefs d’entreprises et de directeurs financiers a permis de déterminer que plus de 40 % des entreprises n’ont pas de business plans à jour. Alors on se tourne vers les vieilles recettes : l’optimisation du BFR. On relance les clients échus. On se déplace. On va les voir. On essaie de comprendre pourquoi ils sont en retard. Mais l’optimisation du BFR a ses limites. La loi LME n’est pas appliquée de manière homogène. Il y a des exceptions. Les grands groupes trouvent tous les prétextes pour ne pas payer. De toute manière la loi LME n’est assortie d’aucune sanction. Alors les comptes clients remontent. La sinistralité, les impayés et les créances douteuses aussi. Tout ceci dans un contexte où à cause de la crise beaucoup d’entreprises ont pas ou peu investi depuis 3 ou 4 ans. Par prudence ou par manque de cash. Il y a un moment où l’on ne peut plus tenir. Des machines tombent en panne. Quand ce n’est pas le système d’information lui-même. Les coûts de maintenance augmentent. Il est difficile de prévoir précisément ces dépenses. Le contexte plaide pour un pilotage plus fin. Et au cœur des outils de pilotage, il y a l’indispensable prévision de trésorerie.
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